La crise financière et économique qui secoue le monde est davantage perçue sous un aspect dramatique pour les ressources humaines. Le discours qu’elle inspire est, par moment, chargé de concepts à connotation négative: récession, inflation excessive, faillite d’entreprise, dégringolade de bourses, crise de confiance, gel d’investissements, pertes considérables de ressources…
Il est vrai que tout est arrivé très vite et aujourd’hui encore, rien ne rassure vraiment quant à la reprise tant souhaitée, bien que certains analystes prédisaient la fin des turbulences pour… 2011, 2012 et d’autres bien audelà. On n’est vraiment sûr de rien.
Bon nombre d’entreprises réagissent au quotidien et annoncent (ou prennent) des mesures qui se traduisent à court terme, par des fermetures de sites, des licenciements, des chômages techniques, des gels d’embauches, d’investissements, de salaires, etc.
C’est une période de crise où les médias sont largement mis à contribution pour relayer des décisions managériales qui sont prises pour légitimer ces mesures. Pour l’ensemble des acteurs de l’entreprise, ce ne sont pas là, de bonnes nouvelles à entendre. Par ce biais, on ne fait qu’installer la peur et corser les inquiétudes.
Pourtant, le rôle de la Fonction RH est de garantir et d’apporter à l’entreprise, en tout-temps, les Ressources Humaines dont elle a besoin en quantité et en qualité. Elle se doit donc – cette Fonction RH – d’être en permanence, flexible, en s’adaptant au contexte de l’heure : crise ou pas crise. Aussi, une situation de crise fût-elle préoccupante, comme c’est le cas, ne devrait pas être qualifiée d’exceptionnelle par le Manager RH dont l’attitude constante, est de réfléchir pour l’avenir plutôt que de s’illustrer dans une mission de sauvetage de meubles.